Tu as bien lu, je ne dis pas la vérité comme tout le monde. Mais tu as mal compris. Je ne dis pas que je mens, mais que je ne dis pas la vérité comme tout le monde la dit. Comme le veut la croyance populaire qui veut qu’il faille « cracher la vérité » Et je vais te dire pourquoi.
Beaucoup de personnes croient qu’il faut « cracher », « hurler » la vérité. Comme si la vérité devait forcément être une bombe dévastatrice. On dit que « la vérité fait mal ». Pas tout le temps. Et même une vérité qui blesse peut être atténuée. Ce genre de préceptes qu'on nous répète depuis la naissance est juste enroulé de méchanceté et de manque d’amour. Si tu portes une jolie robe rouge écarlate ou un bel ensemble coupé à l’anglaise, comment puis je te cracher que tu es bien habillé? Parce qu’il n’y a rien à cracher. Comment est ce que « tu es élégant » peut te faire du mal? Tu me répondras, parce que là, on « dit » la vérité.
Prenons un exemple plus triste. Un homme attend un patient dans un couloir de l’hôpital mais il n’a pas trop d’espoir. Le médecin sort pour lui annoncer le décès de son patient. Lui crache t-il la vérité avec un « pfff il a finalement creuvé le bougre » ou lui dit-il avec compassion « je n’ai rien pu faire… » ? Je te laisse y répondre.
La chose est qu’une vérité, agréable ou blessante, peut être juste « dite ». Sans être « enroulée de sucre » ni « enroulée de crachats »
C’est juste que nous gobons des concepts sans trop en savoir leur pourquoi. Une vérité peut blesser, mais lorsque nous pouvons épargner cette blessure à notre interlocuteur, pourquoi jouer la carte de la dureté?
Ne loupe aucune occasion de faire preuve d’amour et de compassion. Ce n’est pas de la faiblesse. ça demande beaucoup de courage que de ne pas jouer au dur là où tout le monde se frappe la poitrine en faisant le barbare.
Et c’est le défi que je te lance. Commence, dès que tu peux, dès que l’occasion se présente, par dire la vérité avec amour, compassion. Tout est une question d’équilibre, des fois, tu auras besoin de taper sur la table. Mais dans la majeure partie du temps, tu auras juste besoin de dire la vérité à une personne qui en a besoin, avec amour, compréhension ou délicatesse. Le courage, c’est aussi d’aller au delà de ses envies de dureté, de colère, de méchanceté gratuite.
Je t’avoue que devant une personne qui essaie de me casser (c’est à dire de m’humilier ou de me clouer le bec), je ne me prive pas. Je riposte. Je me montre méchant. Je lui sors une vérité et je la lui balance en pleine figure.
Je t’avoue aussi que c’est la voie du faible. La voie à éviter autant que faire se peut.
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Beaucoup de personnes croient qu’il faut « cracher », « hurler » la vérité. Comme si la vérité devait forcément être une bombe dévastatrice. On dit que « la vérité fait mal ». Pas tout le temps. Et même une vérité qui blesse peut être atténuée. Ce genre de préceptes qu'on nous répète depuis la naissance est juste enroulé de méchanceté et de manque d’amour. Si tu portes une jolie robe rouge écarlate ou un bel ensemble coupé à l’anglaise, comment puis je te cracher que tu es bien habillé? Parce qu’il n’y a rien à cracher. Comment est ce que « tu es élégant » peut te faire du mal? Tu me répondras, parce que là, on « dit » la vérité.
Prenons un exemple plus triste. Un homme attend un patient dans un couloir de l’hôpital mais il n’a pas trop d’espoir. Le médecin sort pour lui annoncer le décès de son patient. Lui crache t-il la vérité avec un « pfff il a finalement creuvé le bougre » ou lui dit-il avec compassion « je n’ai rien pu faire… » ? Je te laisse y répondre.
La chose est qu’une vérité, agréable ou blessante, peut être juste « dite ». Sans être « enroulée de sucre » ni « enroulée de crachats »
C’est juste que nous gobons des concepts sans trop en savoir leur pourquoi. Une vérité peut blesser, mais lorsque nous pouvons épargner cette blessure à notre interlocuteur, pourquoi jouer la carte de la dureté?
Ne loupe aucune occasion de faire preuve d’amour et de compassion. Ce n’est pas de la faiblesse. ça demande beaucoup de courage que de ne pas jouer au dur là où tout le monde se frappe la poitrine en faisant le barbare.
Et c’est le défi que je te lance. Commence, dès que tu peux, dès que l’occasion se présente, par dire la vérité avec amour, compassion. Tout est une question d’équilibre, des fois, tu auras besoin de taper sur la table. Mais dans la majeure partie du temps, tu auras juste besoin de dire la vérité à une personne qui en a besoin, avec amour, compréhension ou délicatesse. Le courage, c’est aussi d’aller au delà de ses envies de dureté, de colère, de méchanceté gratuite.
Je t’avoue que devant une personne qui essaie de me casser (c’est à dire de m’humilier ou de me clouer le bec), je ne me prive pas. Je riposte. Je me montre méchant. Je lui sors une vérité et je la lui balance en pleine figure.
Je t’avoue aussi que c’est la voie du faible. La voie à éviter autant que faire se peut.
Parce que nous ne sommes pas destinés à nous rabaisser à l’animalité, mais à nous élever vers le meilleur de nous même et vers l’éternité.
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